Les droits d’une Femme de ménage enceinte
Qu'elle soit salariée ou indépendante, une femme qui travaille à des droits que son employeur ou ses clients sont tenus de respecter. C’est notamment le cas lorsqu’il est question d’une grossesse.
Une période de fragilité
Évidemment, travailler et exercer un métier n’est pas contre indiqué pour une femme enceinte, dans la mesure où sa grossesse se déroule normalement. Cependant, il est bon de ne pas oublier que cette période peut être synonyme de fragilité, à la fois pour la future maman, mais aussi pour le bébé.
C’est pour cela que la législation est très claire sur le sujet, afin de prévenir tout risque et de veiller à la protection de l’employée. Ce sont surtout les conditions de travail qui sont surveillées, toujours dans l’idée de respecter le bien-être de la maman. Sa santé est réellement prise au sérieux.
De la compréhension et des lois
Justement, le ménage et l’entretien peuvent, selon les missions de l’intervenante, constituer une activité dangereuse lors d’une grossesse. Positions inconfortables, produits contenants de l’eau de javel et autres substances toxiques … Cet environnement est déconseillé après le deuxième trimestre de la grossesse, tant le risque de fatigue et d’épuisement est réel.
Dans tous les cas, une femme de ménage enceinte perd forcément en rapidité, et donc en efficacité. Sans mettre de la mauvaise volonté, il devient difficile d’être opérationnelle passé un certain nombre de semaine de grossesse propre à chacune. L’employeur n’a donc que peu d’intérêt à vous surcharger de travail !
Il est conseillé de prévenir son employeur vers le 3ème mois de grossesse (sans obligation toutefois), soit en personne, soit par lettre recommandée contenant un certificat médical attestant de votre état. Suite à cela, vos horaires peuvent alors être aménagés. De plus, le droit du travail interdit tout travail dangereux à une femme enceinte, on ne vous demandera donc pas de nettoyer un lustre perchée sur un escabeau à 7 mois de grossesse
Les entreprises et agences de nettoyage ont l’habitude de gérer ce genre de choses, et ont des processus très précis : pas d’inquiétude à avoir. Enfin dans tous les cas, si votre médecin décide de vous arrêter pour raison de santé, sachez que cette décision est difficilement constable.
En termes de congés parental, la loi prévoit 16 semaines : six avant la date présumée de l'accouchement et dix semaines après.
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